Podcast Hôpital du futur - Les flux entrants, ou comment gérer l’impact de l’’input’

L’hôpital du futur – Les flux entrants, ou comment gérer l’impact de l’’input’

Partager
Partager
Partager
L'hôpital du futur
L'hôpital du futur
L'hôpital du futur - Les flux entrants, ou comment gérer l’impact de l’’input’
/
« La mission 1ère d’un ingénieur flux est de lutter contre la variabilité non naturelle des flux programmé et non programmé. »

Christophe Compondu, ingénieur flux aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG)

Cette semaine, nous écoutons Monsieur Christophe Compondu, responsable du secteur Ingénierie des flux et des organisations aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). 

Au palmarès des 50 meilleurs hôpitaux au monde en 2022 selon Newsweek, les HUG regroupent 8 hôpitaux publics, 2 cliniques et 30 lieux de soins ambulatoires avec près de 13’000 collaborateurs, dont 7’000+ infirmiers et infirmières. Cet hôpital est non seulement un hôpital de proximité pour la ville de Genève, mais également l’un des 5 hôpitaux universitaires de Suisse.    

Depuis 2021, cet établissement de référence a conduit un projet de rénovation et de réorganisation de ses urgences. Dans ce cadre, la gestion et l’optimisation des flux patients y a constitué un objectif-clé, tant sur le plan de la conceptualisation que lors de la réalisation des travaux.. 

Les questions posées à Christophe Compondu:

  • C’est quoi un “Ingénieur flux” au sein d’un établissement comme les HUG ?
  • Quelle est votre mission au sein de l’hôpital et comment s’y prépare-t-on ?
  • Lors de notre interview avec le Dr. Dami, nous avions évoqué l’input ou flux entrant par les urgences, sur lequel l’hôpital n’a finalement que peu d’impact. Malgré tout, disposez-vous d’outils pour canaliser le flux entrant aux urgences ? 
  • Paradoxalement, le flux émanant des urgences est prévisible et moins variable que le flux programmé. Vous nous évoquiez en off que “le flux électif par lot a une variabilité induite par le système”. Pouvez-vous nous expliquer ?
  • Fin 2024, les HUG inaugureront l’ouverture du “plus grand centre de chirurgie ambulatoire de Suisse” dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le groupe Hirslanden. Dans quoi cette initiative s’inscrit-elle et peut-elle participer à la canalisation des flux ?
  • Notre étude en ligne Ensemble, construisons la santé de demain! pose une question insolite aux participants: celle d’évaluer la possibilité de consultation aux urgences, dont la prise de rendez-vous serait complètement dématérialisée par l’intermédiaire de son smartphone. Dans un horizon-temps de 5, 10, voire 15 ans, vous y croyez ?
  • En quoi la prédiction du nombre journalier d’admissions aux urgences pour les 5 à 10 jours à venir, aussi fiable soit-elle (>90% avec la solution d’IA Saniia), peut-elle constituer un outil dans la gestion des flux patients d’un grand centre hospitalier ?
  • S’il n’y a pas de ressources humaines – le personnel soignant – un outil prédictif ne sert à rien. Depuis la fin de la pandémie, jusqu’à 30% des effectifs aux urgences ont disparu. Par canaliser les flux, il faut avoir une vision micro, macro, mais aussi sociétale…
  • Comment l’hôpital du futur parviendra-t-il à mieux gérer les flux programmés et non-programmés ?
  • En Suisse comme en France, des établissements hospitaliers sortent de terre. Prévu pour 2024, l’Hôpital des enfants rattaché au CHUV à Lausanne en est un exemple seyant. Comment réfléchir au bâtiment intelligent et quels écueils faut-il éviter dans la phase de conception et/ou de construction ?


Encore plus de notes d’émission ci-dessous (pour celles et ceux qui en redemandent):

  • “Ingénieur flux” encore une “Genferei” ? Aux HUG, un secteur a récemment été monté et va regrouper des ingénieurs et des data scientists. Quid des mathématiciens? La politique des petits pas permet de convaincre les collaborateurs sur les méthodes quantitatives.
  • Flux entrant “urgent” VS “programmé” : à quel moment entrent-ils en concurrence ? Paradoxalement, le flux urgent est prévisible et moins variable que le flux programmé. Selon M. Compondu, le flux électif par lot a une variablité induite par le système. En prenant trop de place, le flux électif devient ainsi plus variable.
  • “Qualifier le flux, qualifier l’urgence”. Au sujet de l’idée de consultation aux urgences abordée lors de cet épisode, il reste une nouvelle catégorie d’admission à créer: non urgent-non programmé. Comment la gérer? Avec des systèmes de type Medbase, on prend rdv avec le médecin d’abord, qui évalue la situation.
  • Selon M. Compondu, une IA dans le domaine des flux patients peut devenir particulièrement utile à la planification des horaires du personnel travaillant aux urgences. Le but in fine est d’avoir une meilleure adéquation avec les ressources disponibles à l’instant T.
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Télécharger l'épisode

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.