« À Québec, des partenariats avec les taxis répondent à une demande de transports pas forcément disponibles pour les patients. »
Dr. Tania Marx
Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza et Karim Bensaci (@Calypssa) partent à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, nous écoutons la Dr. Tania Marx, praticienne hospitalière pour la centrale d’appel Urgences-SMUR-CRRA15 du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Besançon.
À son retour du centre de recherche du CHU de Québec au printemps 2022, Dr. Marx participe au projet franco-suisse SIA-REMU – Système d’Intelligence Artificielle pour la REgulation Médicale des Urgences – qui a rassemblé les services des urgences du CHUV à Lausanne et du Centre hospitalier universitaire à Besançon, l’université de Franche-Comté, ainsi que la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion du canton de Vaud (HEIG-VD) ; l’occasion pour nous d’aborder ses plus grands enseignements et d’évoquer les avancées sur les expérimentations suivies outre-atlantique.
Les questions posées à la Dr. Tania Marx:
- D’où vient votre intérêt pour la recherche et l’innovation ?
- Au printemps 2021, vous avez initié votre recherche post-doctorale à Québec (CA), en pleine période de pandémie. Comment les urgences à Québec ont-elles encaissé le choc ?
- Quelle(s) différence(s) avez-vous observée(s) dans la régulation (tri) des urgences entre Québec et Besançon ?
- Comment jugez-vous la situation aux urgences du CHU de Besançon, de France et plus généralement à l’international ? Quelles en sont les causes?
- Dans les urgences préhospitalières, une communication intervient entre le patient et la centrale. Celà permet d’identifier si l’urgence est réelle, son degré de gravité et de prendre une décision. Devrait-on systématiser cet appel pour tous les patients, comme c’est le cas en Suède ? Si oui, cela permettrait-il de mieux gérer la charge des services d’urgences selon vous ?
- Les robots sont de plus en plus pertinents dans la relation clientèle. ChatGPT fait actuellement sensation et crée des attentes parfois démesurées par rapport à la capacité réelle d’un bot. Pensez-vous que ce type de technologie soit pertinent pour prétraiter les appels aux urgences ?
- Quelles sont les plus-values apportées par l’IA dans le cadre de la régulation médicale des urgences ? Lors d’un précédent épisode, nous avons évoqué 2 angles de recherche avec le Dr. Dami:
- la détection des appels concernant des urgences vitales, représentant entre 5% et 10% des appels
- le placement des ambulances sollicitées en cas d’urgence
Nos remerciements vont aux partenaires Calyps & Qlik, grâce à qui la diffusion de cet épisode a été rendue possible.