Hôpital du futur

L’hôpital du futur – Du désert médical en France à la médecine virtuelle en Indonésie

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L'hôpital du futur
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L’hôpital du futur - Du désert médical en France à la médecine virtuelle en Indonésie
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« En Indonésie, la politique sanitaire oblige souvent le personnel qui sort de la faculté à pratiquer dans des zones reculées où il y a une vraie déconnexion, à la fois virtuelle et bien réelle. »

Dr. Olivier Desvernois, Directeur des Opérations pour InterSystems France

Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza et Karim Bensaci (@Calypssa) partent à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, nous écoutons Dr. Olivier Desvernois, médecin français qui a bourlingué entre Toulouse, les Emirats Arabes Unis, l’Indonésie, la Chine et le Kazakhstan, avant de devenir le directeur des opérations chez InterSystems France, une société IT active dans l’interopérabilité des données de santé. 

Le dossier patient informatisé et l’interopérabilité des données sont devenus un enjeu majeur dans la politique sanitaire d’un pays puisqu’ils favorisent l’éclosion de services de soins innovants au sein et autour des hôpitaux, permettant tout à la fois:

  • d’améliorer la qualité des soins
  • de rationaliser les coûts de la santé
  • d’augmenter la qualité de vie au travail pour les soignants


Parmi ces services innovants, tentons encore de définir la “médecine virtuelle”: selon le blog de phoenixortho.net (en), elle désigne toute “prestation de services de santé délivrée à distance aux patients par le biais d’outils tels que le téléphone ou la vidéoconférence”. Souvent confondue avec la télémédecine, la médecine virtuelle dispose d’un champ d’application plus vaste que la capacité de voir des patients à distance.

Les questions posées au Dr. Olivier Desvernois:

  • Avant d’aborder le parcours patient, racontez-nous votre parcours de docteur (!)
  • En comparaison avec ce que vous connaissez du système de soins français, qu’est-ce qui est mieux fait ailleurs dans le monde, de votre perspective ?
  • L’Indonésie est un cas particulier: sa condition de pays insulaire en fait un candidat idéal pour la télémédecine ou le videophoning. En pratique, cela ressemble à quoi ?
  • Par ailleurs, au regard de son histoire, on pourrait s’attendre à ce que les systèmes de gestion hospitaliers indonésiens soient très hétérogènes. Est-ce vrai et si oui, comment l’hôpital du futur devrait-il absorber une telle complexité ?
  • Entre HL7 et FIHR, quels sont les standards utilisés à l’international pour l’échange des données de santé ?
  • Quid des services de santé “ubérisés” dans des pays comme l’Indonésie ou les Emirats arabes unis, avez-vous des exemples à donner ? 
  • On voit que l’interopérabilité des données, qu’elles soient hospitalières ou pas, est un passage obligé vers toute intégration de services innovants. Compte tenu de votre expérience en tant qu’expert des deux mondes, combien de fois vous êtes-vous heurté à cette problématique des “données qui ne se parlent pas” ou des données qui ne doivent pas se parler ? 


À ne pas manquer: la prochaine édition des conférences Medicalytics qui se tiendront le matin du 28 septembre 2023 à la Haute Ecole de Santé La Source. Parmi les sujets abordés: interopérabilité des données de santé, digitalisation des prestations de soins, anticipation des flux patients, intelligence artificielle et télémédecine. Odiolab est partenaire de cet événement que nous allons couvrir lors des 2 prochains podcasts! Plus d’informations et inscriptions sur Medicalytics.ch

Encore plus de notes d’émission ci-dessous (pour celles et ceux qui en redemandent):

  • Au sujet des “données qui ne se parlent pas” ou qui ne doivent pas se parler: l’application du RGPD et du consentement du patient devront être toujours plus explicités à l’avenir. Paradoxalement, dans les pays extra-européens où il y a moins de réglementation, les affaires qui finissent devant les tribunaux peuvent plus facilement aboutir sans cadre réglementaire.
  • La question du croisement des données alors qu’elles ne devraient pas se parler se pose également pour les EDS (Entrepôt de Données de Santé).
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