“Le vrai challenge est de savoir comment transformer ses gens pour pouvoir embrasser la culture data.” Jérémie Wagner, CEO de Business&Decision Suisse
Implémenter de nouveaux outils technologiques qui génèrent et utilisent la data est une chose, mais activer le potentiel de la data dans le quotidien des collaborateurs en est une autre. Selon l’enquête Big Data and AI Executive 2020 réalisée par NewVantage Partners, plus de 90% des collaborateurs indiquent que les difficultés éprouvées ne viennent pas de la technologie, mais des personnes et des processus en place.
La révolution digitale est elle aussi culturelle : on croit la transformation numérique réussie lorsque les équipes se sont familiarisées avec de nouveaux outils, mais c’est surtout lorsqu’elles comprennent les enjeux et l’intérêt des données qu’il en résulte des effets de synergies dans toute l’organisation.
C’est avec deux experts en transformation digitale que @WarcoBrienza aura l’occasion d’aborder la question de la culture data: Jérémie Wagner, directeur général de Business&Decision Suisse sera accompagné par son Consulting Director, Benjamin Protais. Tous deux œuvrent pour la mise en place de stratégies d’entreprise reposant sur le potentiel des données.
Questions posées à Benjamin Protais et Jérémie Wagner:
- Finalement, comment passe-t-on d’une organisation basée sur le bon sens (ou les intuitions), à une autre basée sur les faits ? Quels sont les effets déclenchant une culture data ?
- Aujourd’hui, selon Nielsen “bien que 96% des entreprises fassent état de résultats commerciaux positifs grâce aux initiatives en matière de données et d’IA, seules 24% d’entre elles ont véritablement favorisé l’émergence d’une culture data.” Quelle est la situation en Suisse ?
- plus lente attentiste
- CDO, par encore une évidence
- J’ai observé trois niveaux d’acculturation à la data:
- la data qui accompagne les directions dans leur prise de décisions stratégiques ;
- la data pour servir les salariés d’une entreprise dans leurs missions quotidiennes, par exemple avec une mise à jour automatique des outils de BI qui aident à la prise de décisions opérationnelles ;
- dans les entreprises plus avancées dans leur transformation, la data contribue à repenser le(s) business model(s).
- Quel aura été l’impact des technologies d’analyse guidée – telles que Tableau ou Qlik Sense – dans l’acculturation data et l’autonomisation des collaborateurs ?
- Quels rôles ces départements jouent-ils dans la distillation d’une culture data:
- Direction
- Marketing
- IT
- RH
- J’ai lu que pour favoriser une culture “data-driven”, la question devient : comment simplifier la tâche de vos équipes pour qu’elles puissent prendre des décisions à partir des données, plus rapidement et plus facilement, quelle que soit leur expertise ?
- La culture est en grande partie une question de transmission de normes, de codes et d’habitudes, d’individu à individu. Comment favoriser cette transmission ?
- Qu’entend-on par « Gouvernance des données non-invasive » ?
- Data Steward / Data Owner
- À l’échelle des collaborateurs, la phase de formation est souvent critique pour l’adoption de nouvelles technologies. Quelles recommandations pourriez-vous donner pour leur bon déroulement (interviews, Open training, Open data day, communication interne) ? L’École de la data créée par Business&Decision est évoquée dans l’échange.
Venez écouter Benjamin Protais en chair et en os le jeudi 23 septembre 2021 au Biopôle Lausanne lors de l’afterwork “Nos données face à l’incertain” présenté par l’association LaData. Afterwork inspirant et gratuit, sur inscription.
Inspirations: